11 Mai 2019
Dans la vie, on peut arriver deuxième et dernier à la fois, c’est la seule remarque qu'on pourrait faire à ce superbe parcours de jeunes artistes…
Car deux week-ends, c’est vrai, c’est bref, surtout lorsqu’on décide, sur le tard, de se frotter au second.
Mais cette incisive fugacité confère à ce marathon culturel intra-muros une bonne dose de charme… Il y a ceux qui l’ont fait, et il y a les autres, qui devraient, ou plutôt auraient dû.
Lorsque les clichés paraîtront, l’événement sera (presque) terminé.
On peut se demander si cela valait le coup d’écrire autant sur un événement passé…
Ici, on pense bien que oui, parce qu’on y a vu de jolies choses, rencontrés des gens passionnants et qu’on pense bien vous ressortir l’article l’année prochaine, même s’il sent un peu le réchauffé et que les artistes auront changé, juste histoire de motiver ceux qui ne le seraient pas encore...
Iris Terdjiman… De grandes fresques contemporaines où bouillonnent beautés et laideurs, modernes elles aussi.
Vivian Barigand… Plus on pense le connaître, moins on le connaît… L’inattendu, c’est sa marque de fabrique.
Un conservatoire en forme de pépinière, celle des talents à venir… Selen Eldoğan, Nora Goyalde Aguirre, Jérôme Boulanger, Tom Journez, Aurore Lebutte, Noémie Roland, Dominique Stallone et Sara Crappe, tous et toutes élèves à ARTS² se frottent à l’expo… Et c’est une foutue bonne idée.
Salle aux piliers ?... Un creuset. (Mathieu Arfouillaud, Clémence Arnold, Charlotte Cuny, Naomi Gilon).
Othmane Mekki Berrada… Où la typographie tend vers le graphique acéré en se parant de couleurs coupantes.
Anaïs Lera… L’esthétique magique de la nature sans ses contraintes fonctionnelles, comme si Ernst Haeckel délaissait le rigorisme scientifique pour illustrer Prévert.
Les Ateliers de la Fucam… Ha, ce cloître… (Aurélie Vinck, Emmanuel Selva, Loïse Doyen, Flavio Montrone).
Le collectif Bazalt s’empare du hall de l’Artothèque… ( 13 Pulsions, Franz Baden-Baden, Hello_im_flo, Patrick Croes, Trollux2luxe).
« La jeunesse est un art » disait Oscar Wilde, et il n’avait pas tort.