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Par les temps qui courent, il importe de rester curieux.

Quand les lampes se taisent…

Quand les lampes se taisent…
De projets communaux en initiatives privées, de fonds européens en cagnottes participatives, Mons semble enfin prendre la mesure du potentiel culturel qui lui est tombé dessus en 2015.
Alors oui,
Mons en lumières c’est fini, mais une myriade de petits points lumineux, sortes d’oasis esthétiques, luisent encore au gré des rues et des ruelles de la ville…Un petit nombre de gens motivés y (sur)vivent et continuent à oser, inciter, suggérer, proposer différentes manières de sauver les meubles en matière d’exploration émotionnelle…
Leur but ?
Greffer un soupçon de poésie aux viscères d’un monde à œillères qui flirte de plus en plus ouvertement avec la haine et l’austérité.
N’en déplaise à certains, on aura toujours besoin de beau.
On a donc été, en éclaireur, à la rencontre de six de ces points lumineux (et il en reste plein d’autres, croyez-moi), l’idée étant qu’après lecture vous y alliez aussi.
 
 
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La poésie des strates.

 

 

Du 25 janvier au 6 avril 2025, la Salle Saint-Georges accueille une grande rétrospective riche de près de 150 œuvres d’une artiste de la région de Mons-Borinage : Claudine Ruelle.

L’expo a des allures de best of…Comme s’il s’agissait d’évoquer en moins d‘une heure une vie artistique bien remplie, démarrée à grands coups de noirceurs symbolistes, se dirigeant ensuite vers d’éblouissantes luminosités géologiques en transitant par des épisodes figuratifs parfois fort colorés.

La balade à elle seule a quelque chose de touchantElle a des allures d’accomplissement, de plénitude.

Surtout le mouvement final, sorte d’Allegro épique peuplé d’extraordinaires horizontalités minérales gorgées jusqu’à plus soif de tons chauds...
Chauds comme peuvent l’être un cœur borain ou un paysage du Maghreb.
Avec cette expo, Claudine Ruelle s’impose en virtuose de l’esthétisme… L’esthétisme minéral en particulier.
Allez-y, c’est très très beau.
 

 

Claudine Ruelle : Femmes, de terre & d'eau

Ouvert du mardi au dimanche, de 12h à 18h

Tarifs : 2€ plein/1€ réduit (pas de paiement électronique) 

Un guide du visiteur est disponible gratuitement à l’accueil 

 

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Kaléidoscope.

 

 

Quinconce… Un enchevêtrement hétérogène d’artistes dont le seul point commun est de n’en avoir aucun!

Entrer dans la magasin de papier impose cette fois d’y amener avec soi une certaine flexibilité d’esprit… Vidéos, photos, art figuratif et abstrait, sculptures.. Un véritable télescopage en règle d’univers artistiques hétéroclites qui ne peut laisser indifférent… Au delà de l’inévitable baffe esthétique occasionnée par cette collision (en chaîne) des genres, on est sur qu’au mons moins une des œuvres exposées vous touchera.

De plus, ce melting-pot émotionnel peut s’avérer être une bonne entrée en matière pour les curieux désireux de cerner les courants artistiques du moment.
Un brassage pictural interpellant qui va, sans aucun doute, vous aller à ravir…

 

Quinconce, au Magasin de Papier du 25/01 au 23/02

Les mercredis, samedis et dimanches de 12h à 18h

Entrée libre

+32(0)65 40 53 25

 

 

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Bulles de rêves.

 

Vous vous souvenez de la loi de Dalton ?
«Dans un mélange gazeux, chaque gaz se comporte comme s’il était seul»
Et bien c’est un peu le sentiment ressenti lorsqu’on pénètre au 50 rue des Capucins…
L’endroit prend des allures de nébuleuse…
La salle Fracas, jusqu’au premier jour de mars, établira ses quartiers d’hiver au sein d’une galaxie poétique, constituée d’une multitude de petits systèmes planétaires autonomes, tous différents, à l’image de ces planètes évoquées dans Le Petit Prince de Saint Exupéry.
Des petits mondes clos, délicats, chacun menant sa propre vie, assumant sa propre histoire…
Des petits mondes délicatement découpés, épinglés, englobés, comme autant de bulles de vie autosuffisantes… Néanmoins la douceur spleenétique des artefacts vintage mis en situation dans cet amas surréaliste d’astéroïdes ne doit surtout pas faire oublier la brûlante actualité des préoccupations de l’artiste… (Amour, mort , guerre, féminité et religions sont au programme).
Ceux qui ont la nostalgie des greniers de grand-mères, ceux qui collectionnent les encyclopédies jaunies des deux derniers siècles, ceux qui se souviennent du parfum des vieux livres ainsi que de l’odeur de frangipane des collages dans les cahiers d’histoire et de géo, ceux qui, enfin, frissonnent de bonheur à la lecture d’un texte de Prévert, d’Aragon ou d’Éluard vont adorer… les autres aussi, d’ailleurs...
 

 

Ainsi soit-il  de Laurence Nelen

Galerie Fracas, rue des Capucins, 50, Mons

du 06/02 au 01/03

Ouvert les mercredis, jeudis, vendredis et samedis de 10h à 13h et de 14h à 18h

Entrée libre, comme d’habitude…

 

 

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Sondeuse d’âmes.

 

Perle n’est pas une inconnue…
D’ailleurs, ceux qui lisent ces lignes se souviendront qu’elle s’est essayée ici (avec succès) à l’exercice de la chronique.
De plus… Perle peint.
Et, comme le monde est parfois bien fait, Perle expose dans un lieu qui lui tient à cœur… Un cinéma.
Car Perle aime les salles obscures…Ainsi que la musique et le théâtre d’ailleurs, ses travaux sont autant de coups de sonde propulsés au hasard, dans les tréfonds de l’âme humaine… Son univers pictural, partant au départ d’une base immaculée, se garnit d’entrelacs de mots, de coups de pinceaux, en une abstraction polychrome et tortueuse… Comme l’âme humaine.

C’est où ?

Rien de plus facile, c’est dans le hall d’entrée et les étages du cinéma Plaza.

C’est donc tout près de la Grand Place et c’est gratuit.

Et c’est quand ?

Du 05 au 18 février.

 

Vous voilà prévenus… Aucune excuse donc…

Perle étant ouverte aux collaborations et aux nouvelles aventures créatives, voici donc son site.

https://www.perleterrana.be/

N’hésitez pas à la contacter.

 

 

 

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JC².

Deux Jean-Claude au programme à l’Atelier des Capucins

 

La tentation fut grande de tenter un parallélisme avec les (décalés) trophées carolos du même nom, mais nous n’y avons pas cédé.
Jean-Claude Derudder ( prof de dessin, comédien, scénariste, homme de radio) et Jean-Claude Saudoyez (céramiste,sculpteur) sont amis de longue date et instigateurs, dans les seventies, du groupe Perspectives.

Ayant eu ensemble l’idée d’une rétrospective, il devenait naturel, à plus de 160 ans à eux deux, qu’il le fasse ensemble…

L’intitulé de l’expo est à l’image de l’expo elle-même…génial!
Faire part, en tant que locution banale,sonne au creux de l’oreille distraite comme un acte de naissance, ou de décès, ces courriers banals qu’on se sent obligé, par convenance, d’envoyer aux proches.
Sauf que la signification, dès qu’on prend le temps de la morceler afin d’en goûter les mots pris séparément, se mue en une jubilatoire suggestion de partage…

Quoiqu’il en soit, ceux qui pensent avoir affaire à une rétrospective nostalgique et douce-amère en seront pour leurs frais… Les œuvres exposées son pétantes de pertinences et totalement en phase avec l’actualité.

 

 

Faire Part (Jean-Claude Derudder & Jean-Claude Saudoyez)
Du 08 février au 02 mars 2025
Galerie de l’ Atelier des Capucins, rue Masquelier, 15 , 7000 Mons
 
Horaires : vendredi : 17h à 20h
Samedis et dimanches : 14h à 18h
 
Et c’est gratuit.
 

 

 

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Citons encore l’expo du CAP ayant trait au surréalisme, elle se termine le 16 février… Ne procrastinez pas davantage…

 

 

Adresse: rue Neuve, 8 , Mons
Horaires: du mardi au dimanche de 10h à 18h
Tarifs :
Musée des Beaux-Arts : 16€ plein/12€ réduit – 9€ plein/6€ réduit
Maison des Collections : 4€ plein/3€ réduit
Jardin du « Poirier Beurré » : entrée libre et gratuite via la rue Neuve
Gratuité : - 12 ans et chaque premier dimanche du mois
 
 
 
Tous ces lieux d’exposition… et d’autres (la Thanksgalerie, la galerie Koma, les ateliers Longo etc...) n’attendent que vous… Soyez donc curieux… Osez.
 
C’est si simple de pousser une porte...
 
 
 
 

À bientôt ?

 

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NB: Cette chronique est également parue sur Septmille...LE Multimédia citoyen dédié aux arts et à la culture de notre région.

 

 

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